Les quatre pierres de Vaelyrin.

Les dieux en avaient sculpté quatre
Dans la pierre issue des portes de Vaelyrin,
Pouvoir que les mortels voulurent combattre
Comme objet de leur effroi.
 
En pleurs, il cacha la première
Dans la couronne de son aimée,
Afin qu’elle repose sous la pierre
Au fond de sa prison étoilée.

La deuxième s’est vu enfouir
Dans une montagne de feu
Défendue à tous les mâles
Et à l’ardeur de leurs désirs.

Vaincra au sommet de la montagne,
Trônant haut dans le ciel tourmenté.
Si destin plus haut, voudra accepter
Au pouvoir de la troisième accédera.

La cachette de la quatrième,
Personne ne la révélera,
Par le langage ou par la voix,
Pas même pour son pesant d’or.

Menelthildin, prison étoilée.
Artefact mythique draconique

Premier artefact sculpté dans la pierre de Vaelyrin, gorgé de la magie déchainée lors de la destruction de la ville, sous la forme d'un diadème en argent massif, orné de motifs lunaires et stellaires ainsi que d'un saphir en son centre et d'autres pierres de la même teinte plus petites en sang de dragon cristallisé.

Effets :
Impératrice des profondeurs, devient capable de bioluminescence ainsi que de maîtriser la foudre abyssale, énergie créée par la pression de l'eau. Devient néanmoins plus sensible à la magie de
Bénie par l'orage, magies élémentaires (foudre abyssale, eau et glace) +20 dans les terres d'Orage, ruines de Vaelyrin et la cour de l'hiver.
Astre sous les flots, le porteur attire plus facilement l'attention (+1 rang charisme).


Miroir Corrompu :
Lien d'âme, lien détruit avec son âme-soeur : Aenorr.
Chaînes, oblige le porteur à respecter les serments tenus au Mont Brisé et dans une moindre mesure à demeurer sur l'ancien continent.
Efflorescence de Corruption, limite grandement les effets de la corruption sur le corps et l'esprit. Mais arrête sa propagation, pas la souffrance engendrée.
Mère de tous, Ran est la seule dragonne à être capable de se reproduire.

Un rugissement familier enfla dans ses oreilles, puis dans celles de la foule. Son âme sœur. Son amour. Son ami. LA lumière qui brillait dans son cœur et qui resplendissait comme un soleil disparue, ne laissant place qu'à un gouffre sans fond. La sensation de vide s'empara d'elle comme si une créature surnaturelle avait saisit sa cheville entre ses mains osseuses pour l'entraîner dans les profondeurs de l'eau sombre. On l'avait immergée dans l'éternité glaciale de la corruption. Le liquide noir qui léchait ses muscles ruant frénétiquement était glacé. Ce froid n'était ni la morsure de l'hiver ni même la brûlure de la glace, mais quelque chose de plus intense et de plus profond. C'était le froid des ténèbres entre les étoiles, le froid d'un monde antérieur à l'apparition de la lumière.

Elle était autrefois le roc sur lesquels les vagues se brisaient. Lors de la bataille des hommes aussi s'étaient brisés contre elle. Il avait suffit d'une lance empoisonnée en plein cœur pour détruire une ancienne déesse en pleine possession de ses moyens. Et tendis qu'elle s'embourbait agonisante dans les miasmes avec pour seule vue le corps de Brannon, qui était autrefois l'innocence même, pendue par des chaines aux portes du palais, égorgée comme un vulgaire animal dont le sang n'avait même pas fini de coaguler. Ce jour-là l'Humanité fit un choix, deux dragons déchus - fussent-ils des dieux - abattus en une seule journée signifiait qu'ils étaient éternels et redoutables seulement en apparence, mais bien mortels par essence. Ils ne pouvaient plus défier la volonté des Hommes impunément et il n'était plus nécessaire de les craindre.