Al'Sharan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Al'Sharan

- En construction -
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Contexte complet.

Aller en bas 
AuteurMessage
L'historien
Admin
L'historien


Localisation : Inconnue
Points : 154

Contexte complet. Empty
MessageSujet: Contexte complet.   Contexte complet. EmptyJeu 7 Juin - 20:34



I. Le chaos primordial.


Bien avant l’ère des majestueux des dragons, bien avant que les érudits des races mortelles ne donnent de noms aux choses qui les entourent, il n’y avait qu’une terre désolée par la glace, déchirée par des gouffres dans lesquels les vents s'engouffrent donnant l’impression d’entendre des hurlements issus d’autres mondes. Un monde qui serait sans vie.

Une nuit, de celles où les feux stellaires dansent sur la voûte céleste nocturne. Une pluie d’étoiles frappa le monde de givre décharné. La plus massive et brillante, d’or et de feu, tomba avec fracas qui secoua l’ensemble des glaciers jusqu’aux profondeurs. Elle se nommait Al’aanir, la changeante. Mais elle n’était pas une simple étoile, c’était une créature immense, recouverte d’écailles et de feu stellaires, plus brillant que mille soleils, un dragon d’un autre âge, peut-être plus vieux que ce monde lui-même, ses serres auraient pu agripper les plus hauts pics, une gueule garnie de crocs qui aurait pu engloutir des astres et et des ailes puissantes pour provoquer ouragans et tornades.

Mais sa chute avait consommé ses dernières forces et sa lumière même semblait décliner, ses ailes brisées pendaient sur ses flancs. Et il, puisqu’il s’agissait d’un mâle, erra longtemps sur les terres hostiles de ce monde inconnu, il finit par s’effondrer dans une des nombreuses crevasses traîtresses dissimulées par la neige. Dans les ténèbres de la faille, il souffrait, son sang se cristallisait sur sa peau blessée, ses soupirs tombaient comme des flocons de neige, et même ses larmes roulaient sur le sol dans un tintement de cristal. Sans doute, mourrait-il ici, seul et glacé. Et dans un espoir fou, il insuffla sa magie autour de lui, et sombra dans un sommeil lourd de rêves.

Nul ne sait combien de temps l'étoile sommeilla, peut-être mille ans, peut-être encore d'avantage. Ses blessures n’avaient pas guéri miraculeusement, mais la douleur était toujours cuisante. Sa magie avait rassemblé les manifestations de ses souffrances, trois cristaux se trouvaient devant lui, le premier avait les remous et la chaleur de son sang, le second lui évoquait la brume et la fraîcheur du vent et le troisième lui évoquait des vagues déchaînées et la froideur de ces terres. Chacune des pierres semblait luire de vie, et il ne se trompait pas, lors de la nuit la plus claire, seul instant où la lumière s’infiltrait dans sa prison, les œufs se décidèrent à éclore.

Rapidement, la première pierre remua, libérant un dragon, massif. Ses écailles étaient écarlates, et ses ailes faites d'une toile fine et translucide. La peau fine de son poitrail semblait abriter des braises et ses narines laissaient expirer une légère fumée. Ses yeux bleus toisaient avec l’impertinence de la jeunesse son créateur, tandis qu'il s'aidait des ergots de ses ailes pour se redresser.

Le second dans sa pierre translucide et lumineuse frémissait aussi. Et quand cette dernière se fendit, elle dévoila une petite créature, frêle par rapport à son ainé, du blanc le plus intense aux multiples reflets, qui battait frénétiquement de ses ailes plumeuses, comme un oiseau apprenant à voler. Il avait un air doux et tranquille, esquivant d’un geste vif un coup de croc de son frère.

Le dernier ne se fit pas davantage attendre, une délicate créature en sortie, de toutes les nuances de l’océan, son ventre et ses flancs présentaient des reflets de la lumière sur le sable et son dos les eaux les plus sombres. La seule femelle de la portée.

Chacun était né d’un don de l’étoile mourante, le sang, le souffle, les larmes. Ils restèrent à ses côtés pour apprendre tous ses enseignements, la magie en particulier, chacun d'entre eux semblait avoir une attirance particulière envers l’un des éléments, le feu, l’air et l’eau. Mais le triumvirat se retrouva bien vite livré à lui-même, leur créateur avait usé de ses dernières forces et finit de se consumer.

Les dragons se rendirent bien vite compte qu’ils n’étaient pas seuls dans ce désert de glace. D’autres créatures bien peu semblables à eux parcouraient les galeries souterraines, faméliques et apeurées. Des bipèdes mortels face à la curiosité de la fratrie. Il n’y eut aucune animosité entre les deux espèces, les dragons, leur enseignant la magie, et les mortels comment survivre et se déplacer sur ces terres ingrates. Les reptiles se prirent rapidement d’affection pour eux et ces derniers commencèrent à ériger un culte autour de ceux qui leur avait permis de survivre et de s’élever, leurs prières et leurs chants insufflaient de la force et du pouvoir à leurs dieux.

Et quand ils furent adultes, les dragons s’aventurèrent au-delà des grottes rassurantes, ils purent enfin voir de leurs propres yeux ces terres inhospitalières, nulle vie ne s’y trouvait, pas même végétale. Ils se persuadèrent qu’il était possible de le rendre viable et fertile, avec leurs magies combinées. Alors ils ordonnèrent aux mortels de prier, de chanter et de festoyer à l’abri dans les cavernes quand ils balayeront la surface de leurs magies.

Et quant à l’aube, les dragons s’envolèrent hors de la crevasse, ils se mirent à l’œuvre, les flammes du rouge firent fondre la glace, le blanc apaisât les vents, la bleue redirigeait les eaux qui menaçaient de submerger les cavernes. Ne laissant de leur passage que des terres arables où les créatures pourraient vivre, en harmonie.


Conséquences

Ce fut le premier lien entre les créatures qui ne tardèrent pas à être vues comme des divinités et Hommes, qui pour remercier les dragons commencèrent à leur vouer un culte. Ils enseignèrent la magie et la puissance des prières et des chants, qui encore aujourd'hui reste la magie la plus puissante parcourant le monde d'Al'Sharan.



Dernière édition par L'historien le Sam 19 Mar - 22:48, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://alsharan.forumactif.com
L'historien
Admin
L'historien


Localisation : Inconnue
Points : 154

Contexte complet. Empty
MessageSujet: Re: Contexte complet.   Contexte complet. EmptyDim 4 Avr - 6:23



II. Vaelyrin, cité des dieux.


Quelques années suffirent à ce qu'une cité sorte du sol, entre l'océan austral et les montagnes brisées, la construction fut bien entendu facilité grâce à la magie qui l'embellissait et facilitait la vie de ses habitants. Vaelyrin, la cité des dieux, de marbre blanc, du progrès et des arts. Tout le monde l'adorait, intime, chaleureuse et charmante. Sa musique, ses festins à ciel ouvert et les galeries des artistes. La foule compacte du marché qui passait sous un treillis de globes lumineux le soir. Les temples où toute la journée et la nuit brûlaient les encens. Les jardins odorants, qui n'étaient jamais ternis par la sécheresse ou le givre. Dès lors elle fut considérée comme le bijoux de l'humanité, entière qui ne connu nul pareil dans toute l'histoire.

Une fois que tout cela fut bâti, Ils s'éclipsèrent progressivement et répondirent de moins en moins à nos appels, mais continuèrent de veiller sur la cité. Volant paresseusement aux dessus des clochers et des toitures, leurs chants vibrant dans l'air.


Conséquences

txt

Revenir en haut Aller en bas
https://alsharan.forumactif.com
 
Contexte complet.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Contexte rapide

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Al'Sharan :: Informations :: Règlements-
Sauter vers: